Jetées dans les WC, les lingettes, comme de nombreux autres déchets perturbent le réseau d’assainissement : canalisations bouchées, pompes de relèvement des eaux usées abîmées, mauvais fonctionnement des stations d’épuration…
Ces lingettes que l’on croit biodégradables endommagent les installations et finissent par mettre les pompes hors d’usage.
Le réseau d’assainissement est mis en charge : les eaux usées remplissent les stations de relèvement et les canalisations ; elles remontent dans les maisons par les toilettes où bien elles s’écoulent par le trop plein dans le milieu naturel, polluant ainsi ruisseaux, rivières et nappes phréatiques...
Sans oublier que les réparations et la remise en état des installations et des réseaux engendrent bien évidemment un coût qui finit par se répercuter sur la facture de l’usager…
Il est donc formellement interdit de rejeter dans le réseau d’assainissement, des corps solides, tels que débris de vaisselle, cendres, décombres, cadavres d’animaux, lingettes, tampons hygiéniques et d’une façon générale des matières pouvant obstruer les conduites.
Il en va de même pour les produits chimiques ou toxiques (vernis, peintures, solvants, diluants acides de batterie, produits de jardinage, de bricolage, de médicaments) qui peuvent détériorer les canalisations ou intoxiquer les agents du service d’assainissement.
Egalement, les huiles et matières grasses (huile de friture, de vidange), bouchent les conduites et génèrent de mauvaises odeurs…
Autant de gestes irrespectueux de l’environnement qui constituent pourtant une infraction au regard de la loi. En plus du respect des règlements, chacun a le devoir de faire preuve de civisme.